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Publié: mai 17, 2017 dans Uncategorized
Mon nouveau recueil de poésie Délirêve
Publié: novembre 7, 2016 dans UncategorizedTags:anémone, delire, Kabylie, Makhlouf, Poemes, poetry, rêve
Poèmes
Je vous annonce la parution de mon nouveau livre auprès des éditions Edilivre
https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/764574/s/delireve-254e277fd6/
PRÉLUDE V
lis
un peu ce prisonnier du serment jamais prononcé
jamais
au grand jeu
que livrait tes nuits centrales
démentielles durées
de connivence avec l’ombre
cette féerie
raide corde du temps
corde à mes doigts morts
froides moites cordes vibrantes
et mes mains tremblantes sur le clavier de tes cottes
mais
lis
In « l’enfer un peu » , Edilivre Paris 2012.
De ce silence aux couleurs froides
Je te dédie cet écheveau de laine
cardé par des doigts crochus
et promis à un manteau pour noceur
que tisseront des vierges aux bouches rivées
par des années d’arbitraire
De ce silence aux couleurs nuit
je te dédie ce conte effrayant
qui m’arrive du fond de la poitrine
et dit par des griots aux yeux jaunes
pour des mioches aux regards hagards
la nuit quand tous les gestes s’amenuisent
Moi, poète maudit
que tu veux doux
je te viens de ce pays du soleil
où tout le monde compose des poèmes
avant même d’apprendre à parler
© Makhlouf Boughareb , ( in Faire Trembler mes terreurs )
Depuis que le fantôme est apparu dans le cirque, la bacchante fait des escapades. Elle ne sait plus où donner de la tête . La ville oppressante ne lui réussit plus. Elle préfère la compagnie des loups qui la guettent à celle de ses habituées sylphides et de ses anges gardiens .
in, » La Sainte «
Selection poésie : http://amicidiguidogozzano.jimdo.com/2015-bando-concorso-e-premiazione/poems-2015/
Publié: septembre 17, 2015 dans Uncategorized
Je Sais des mots salvateurs, qui délitent le mutisme au delà du simulacre. Le poème, ici, ose enfin débusquer la vérité, quitte à l’offrir à la frilosité des biens pensants, ici dans cette aventure poétique, s’annoncent dès les premières lignes, les prémices d’un long chapelet de mots chargés d’une belle colère saine. En avant dire, j’ose croire à cette poésie tantôt fougueuse, dont les envolées rappellent cette amour ingénu des premiers émois, tantôt entaché par le doute et la crainte de perdre l’être cher. Je vous invite à découvrir la poésie de Nova Kerkeb qui publiera sous son vrai nom . Une poétesse au grand cœur , oratrice hors pair , à la prose tranchante , sans ambages ni bégaiement , elle allie la rhétorique à la musique des mots, Poésie troublante, profonde, dite avec des mots chargés de cette virilité chère aux amazones, sans ambages, sans fioritures.Poésie faite pour conjurer le mal-être, venu s’incruster sournoisement dans le quotidien. Poésie-phare pour braver l’errance illusoire de l’exil, déminer le mirage et l’imposture ; pour défricher les horizons parsemés d’embuches, pour rendre l’amère pitance, ambroisie et le fiel, nectar.
Makhlouf Boughareb ============================================================
Le Berger
La solitude pour seule amie
La nuit pour seule confidente
La mer comme récipient de mes larmes
Le silence comme écho de mes cris
Le ruisseau comme murmure de mes plaintes
Ta silhouette s’en va au loin puis m’apparaît au détour d’un olivier centenaire
Telle dans mes rêves que je fais les longues nuits d’insomnies
Tu es debout là comme un berger et son bâton
Dans ton vert pâturage tu attends tes brebis
Tel un guide qui me désigne mon chemin
Et même si soudain la brume apparaît je sais qu’au delà tu es toujours là!
Immuable compagnon fidèle à toi-même!
La trahison tu ne connais point, la vanité n’est pas ton fort.
Tu es là et demeures infaillible, incorruptible, tenace et téméraire!
Fidèle à tes lois ancestrales tu es et seras.
La brume s’efface enfin, l’arc en ciel est là: je te vois au loin qui me tend les bras!